La goélette océanographique française Tara est arrivée à Rio de Janeiro, première étape en Amérique du sud d'un tour du monde de trois ans consacrée à l'étude des écosystèmes océaniques menacés par le changement climatique.
Tara était parti début septembre 2009 de Lorient (France) et déjà parcouru quelque 50.000 km sur l'Atlantique, la Méditerranée, la mer Rouge, la mer d'Oman et l'océan Indien. Ce navire de 36 mètres doit rallier 50 pays pour explorer les mers et les océans du globe afin d'étudier l'impact du réchauffement climatique sur les micro-organismes marins.
Cette expédition, baptisée "Tara-Océans", est inédite par sa durée de trois ans et son parcours autour de la planète. Elle est organisée par le Fonds Tara et un consortium scientifique international, sous les auspices du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).
La mission étudie les écosystèmes planctoniques marins, à l'origine de la vie sur Terre, afin d'observer l'impact des changements climatiques sur ces micro-organismes marins (virus, bactéries, larves de poisson, plancton, coraux...).
Depuis septembre 2009, quelque 70 scientifiques internationaux (océanographes, généticiens, biologistes marins, spécialistes des coraux...) se sont relayés à bord de la goélette pour recueillir des milliers d'échantillons de plancton et phytoplancton.
Après Rio, Tara doit faire une courte escale à Ilha Grande, au Brésil, avant de faire route vers Buenos Aires, puis l'Antarctique.