L'ami n'en n'est pas à son coup d'essai : après Blood Diamond, qui prend la défense des Bushmen, et de nombreux petisd documentaires dédiés à l'environnement, c'est un long métrage à sensation qui sort cette semaine sur les écrans de la planète. Leonardo di Caprio a repris le flambeau allumé par Al Gore et lance un nouveau cri d'alarme. Et pour son premier film en tant que producteur, Leonardo Di Caprio a embauché des personnalités parmi les plus crédibles de la planète : l'ancien président de l'URSS Mikhael Gorbatchev, l'astrophysicien Steven Hawking, l'ancien chef de la CIA James Woolsey, l'architecte William Mc Donough, le généticien David Suzuki, la planteuse d'arbres Wangari Maathai sont de la partie, interviewés au milieu d'une litanie de séquences de dévastation, qui sont des faits réels bien évidemment. En outre ce sont des dizaines de spécialistes qui y détaillent les problèmes d'environnement du globe et leurs causes, avant d'avancer quelques solutions. Di Caprio, 33 ans, ponctue leurs interventions, appelant chacun à l'action.
En Exclu à l'Assemblée Nationale
Comme ce fut le cas pour le film d'Al Gore, le petit dernier de Leonardo sera diffusé à l'Assemblée Nationale : un petit rappel à l'heure où le Grenelle de l'Environnement s'efface dans les mémoires de nos députés chéris. Le film, déjà présenté au Festival de Cannes, sera projeté ce mardi à 19 heures en présence du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer et de Nicolas Hulot, dont la Fondation est partenaire de cette manifestation.
Une distribution originale
Pour une fois, on économise des pellicules : Pour ceux qui souhaitent voir La 11e heure, le film ne bénéficiera pas d’une sortie en salle en europe, mais sera disponible sur Internet en VOD (vidéo à la demande). une belle initiative, et de nombreux discours en perspective. Quand est-ce qu'on avance ? La bande annonce (ci dessous) l'affirme : avec les connaissances technologiques actuelles, nous pourrions réduire notre empreinte écologique de 90%. Nous sommes moins confrontés à des problématiques techniques que de gouvernance. A bon entendeur...
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bonjour,
Je viens de voir le film dans une vrai salle de cinéma en projection privée.
Je m'interroge sur l'impact environnemental de la disribution du film. La VOD est-elle meilleure, qu'une projection en salle ?
Par ailleurs, la VOD annule l'effet collectif qui est nécessaire pour passer à l'action ...
Cela fait longtemps que la projection a déjà eu lieu au MEDAD ... et je n'en ai vu aucun commentaire.
Mon commentaire sur le film :
le discours est à mon gout trop scientifique et rationnel. On y aborde beaucoup de thème de manière sectorielle et non globale : la culture, la consommation, les besoins, la démographie. Le passage a l'action est très décevant, on ne fait pas la distinction entre ce qui relève de choix collectifs ou individuels.
Les experts parlent en continu ce qui m'a assez vite fatigué.
J'ai été géné que le film soit uniquement à destination des étatsuniens d'amérique. A part la prix nobel de la paix, le chef indien et Gorbatchev (le seul qui ne s'expimait pas en anglais) il n'y avait pas de diversité.
je ne suis pas sûr de recommander le visionage de ce documentaire.
Il y a une chose qui m'a frappé et que j'ai trouvé pertinente : pendant la 2e guerre mondiale, les Etats Unis ont été capable de modifier leur outil de production en moins de 2 ans. Il est vrai les conditions politiques, financières (lobbying) étaient complétement différente de ce que nous connaissons aujourd'hui ...
Je suis extrêment surpris que ce film ne soit pas diffusé en salle mais sur le web, je m'explique :
- tt le monde n'a pas d'ordinateur, d'internet, et n'a pas le haut débit. Discrimition.
- l'individualisation des objets genre "home cinéma", me semble contraire à l'écologie qui repose plus la mise en commun, la mutualisation.
- l'individualisme d'une séance à domicile me semble contraire à une projection commune avec débat, où les gens se parlent et discutent des actions.