22 mai 2006

starsight.jpgEt la lumière fut ! Comme souvent, les idées les plus simples sont celles qui marchent. StarSight repose sur un postulat de base : la lumière est source de développement. Loin de se poser en divinités, les créateurs français de la société Kolam, basée à Londres, prévoient d'équiper, dès octobre prochain, le port de Douala, au Cameroun, de lampadaires solaires. Mais le concept va plus loin : il propose aussi une connexion WIFI et des prises de courant d'accès public...

Car le constat est là : on est pas près d'électrifier le continent Africain de la même manière que les pays riches : pas question de lignes à haute tension, ca coute trop cher, autant à l'installation qu'à l'entretien. Par contre, de petites cellules productrices, payées comme ce sera le cas pour les lampadaires, dans le cadre d'aménagements urbains, peuvent participer à la vie communautaire en fournissant divers services : les lampadaires, qui  éclairent la rue d'une ville grâce à l'énergie solaire accumulée pendant la journée, sont chacun équipés d'une borne qui fournit un accès à l'Internet sans fil et une prise de courant. C'est une solution immédiate, par exemple, pour les usagers de téléphones portables qui peuvent recharger leurs batteries sous le pylône s'ils n'ont pas l'électricité à domicile. Les concepteurs de StarSight ont aussi une ambition éducative. "Cela peut être un outil efficace contre l'illettrisme", explique Yannick Gaillac, qui imagine que le réseau des pylônes pourrait être jalonné de cafés Internet où l'on pourrait diffuser différents types de formations.

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