9 octobre 2008

BERLIN, 9 oct 2008 (AFP). La crise financière mondiale ne menace pas les objectifs climatiques, a assuré jeudi le ministre allemand de l'Environnement Sigmar Gabriel.

La crise financière marque "la fin de l'économie virtuelle et un retour à l'économie réelle", ce qui devrait profiter au secteur des énergies renouvelables, a estimé le ministre dans un communiqué publié à Berlin.

"Pour toutes les technologies qui utilisent plus efficacement l'énergie et les matières premières ou adoptent les énergies renouvelables, un grand marché international va émerger dans les prochaines années, qui sera plus rentable pour les investisseurs que tout ce qui relève de la spéculation", a-t-il assuré.

Selon lui, une "politique climatique efficace permettra de générer de la croissance, des emplois et une sécurité énergétique accrue".

Une majorité de députés européens a adopté mardi trois des dispositions centrales du plan de lutte contre le réchauffement climatique qui doit être soumis à un vote définitif du Parlement en décembre. Des opposants au plan arguent que la crise financière rend insupportables pour l'industrie les coûts de la lutte contre le réchauffement climatique.

Le plan se fixe comme objectifs à l'horizon 2020 de réduire de 20% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 -- 30% en cas d'accord international--, de porter à 20% la part des énergies renouvelables dans la consommation totale et d'augmenter de 20% l'efficacité énergétique.