Le débat a vite pris, suite aux déclarations incohérentes d'un homme qui fut tout de même l'un des ministres les plus influents, il y aquelques années, d'un gouvernement de notre "république" (Gouvernement Jospin). ecoloPop remercie les journalistes interviewés dans l'émission CO2 mon amour de ce jour (sur France Inter), commentant ces déclarations remettant en cause l'origine humaine du réchauffement climatique. Habitué de l'hebdomadaire l'Express dans lequel il publie une chronique hebdomadaire, Claude Allègre écrivait le 21 septembre un article intitulé "Neiges du Kilimandjaro". La fonte des neiges éternelles du point culminant du Continent Africain est en elle même un symptome assez dramatique, révélatrice d'un phénomène unanimement acquis, et prouvé par la communauté scientifique internationale : le réchauffement climatique est en cours, il se produit à une vitesse incroyablement rapide, et sa cause principale est l'effet de serre causé par les activités humaines, principalement suite au dégagement de CO2 au cours de la combustion d'énergies fossiles (charbon, pétrole).
Loin de s'émouvoir, Claude Allègre écrit donc le 19 septembre 2006 : "La cause de la modification climatique reste inconnue. [...] la dénonciation de la responsabilité de l'homme quant au réchauffement de la planète permet de ne rien faire". Outre le fait de mélanger des évènements que les scientifiques n'ont pas analysé, mélangeant ainsi les idées dans la tête du lecteur crédule que nous sommes, Claude Allègre abordait ici avec assurance un sujet qu'il maîtrise mal : comment cet homme, pas du tout qualifié en recherche sur le climat, peut-il remettre en question les conclusions unanimes des chercheurs qui s'y collent depuis plus de 20 ans (notamment les chercheurs du GIEC, Groupement International d'Etudes sur le Climat).
Mais le problème est bien plus drôle, finalement, comme nous l'écoutions sur l'antenne de Denis Chayssou : Claude Allègre n'a pas peur des contradictions. Le site de l'Express est très bien fait, et les archives des tribunes l'homme sont accessibles en ligne. Claude Allègre affirmait ainsi, dans sa tribune du 13/11/2003, titrée "Dépasser Kyoto" : "L'homme, en brûlant du charbon, du pétrole et des forêts, est responsable de l'augmentation «anormale» des teneurs en CO2 de l'atmosphère et modifie donc l'équilibre séculaire naturel".
Peut-être sommes nous injuste : il est incorrect de séparer une phrase de son contexte. En l'occurence, l'article entier allait, à l'époque, dans le sens des conclusions de la communauté internationale, qui ne sont un secret pour personne. Comme l'auront vu les heureux spectateurs du film d'Al Gore qui a le mérite de mettre en images le péril à venir, la réalité est assez dramatique pour qu'on commence à s'intéresser réellement aux solutions sans remettre en question la réalité du problème. Ces affirmations et ce brusque changement d'avis participent donc de graves confusions qu'entretiennent de nombreux "négationnistes", dont certains organismes influents financés par les compagnies pétrolières (lire à ce sujet l'article de Georges Monbiot : The Denial Industry). Conscient de son influence, Claude Allègre n'a pu sortir de telles affirmations sans une reflexion profonde. Ou peut-être une incitation convaincante ? 2 ans, c'est court. Changer d'avis, c'est humain. Mais quand on écrit pour plus d'un million de lecteurs (600 000 exemplaires chaque semaine), on doit réfléchir aux conséquences de ses mots. Plus qu'imbécile, cet homme est dangereux.
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Claude Allègre est un grand scientifique qui défend le progrès technologique come moteur du développement durable. Il n'a pas entièrement tort, la technologie et l'innovation peuvent être au service de l'économie de nso ressources, par exemple le téléchargement de la musique en ligne est une manière d'économiser sur tous le cout écologique de la fabrication d'un CD. N'accusons pas le progrès technologique de tous les maux!
Comment peut-on parler du CO2 sans en connaitre les propriétés même si on se dit géochimiste? Comment peut-on parler de mesures sans connaitre les calculs d'erreurs sur les mesures.
Faut-il rappeller que les sciences expérimentales s'apprennent sur une paillasse ou dans un atelier-laboratoire et non dans un bureau, un avion ou une salle de conférence.
Ne pas confondre la culture technologique et le tourisme universitaire
Comme tant d'autres personnes de bon sens, je suis du côté de Claude Allègre. Le réchauffement climatique n'est pas démontré. J'ai lu un certain nombre d'ouvrages scientifiques qui tentent d'alarmer l'opinion. Je vous invite à les lire, vous verrez que la thèse du réchauffement ne tient pas debout, les mesures effectuées qui aboutissent à un réchauffement moyen de 0,6° C pour le siècle dernier sont totalement fantaisistes et l'augmentation de CO2 par l'activité humaine et industrielle a finalement une influence infinitésimale par rapport aux divers paramètres, mal connus, de ce qui constitue le dégagement du CO2. J'ai écrit un article et je pourrais vous le faire parvenir. Au départ, l'adhésion à ce dogme a été une aubaine pour certains en trouvant là un registre existentiel, maintenant c'est devenu un objectif politique qui va nous coûter cher.
Claude marchis
Quand on parle du réchauffement climatique et des gaz à effet de serre, c'est toujours le CO2 qui a la vedette et l'on ne parle jamais des oxydes d'azote et en particulier du protoxyde d'azote N2O. Or ce gaz a un effet trois cents fois supérieur à celui du CO2 pour le réchauffement de la planète et quand on sait qu'un moteur diésel produit environ trois plus de N2O qu'un moteur à essence*, le diésel est le moteur le plus nuisible concernant l'effet de serre, même s'il génère moins de CO2.
*Norme Euro 5( Véhicules neufs mis en circulation depuis septembre 2009) moteur à essence: 0,06g de N2O par km, moteur diésel: 0,18g par km.
M.Allègre appartient, malheureusement, à cette mince couche de pseudo intellectuels disposant de gros pouvoirs politiques et financiers,de vrais pouvoirs d'"influence",à base de réseaux et de lobbies.Une seule chose les effraie:les Lumières,les Lumières de la raison,de la vérité et de l'intelligence.Ces imposteurs,du calibre de M.Allègre,souvent bien en cours,s’inscrivent dans une tradition violemment hostile à l’esprit humain en liberté.Ils ont tourné le dos à la science parce que trop peu rémunératice et n’offrant pas assez d’honneurs en tous genres pour se compromettre avec les pouvoirs politiques ainsi que les pouvoirs de l’argent.Ces intellectuels de pacotille,appartenant à cette tradition,refusant toute éthique, ont,par le passé,conduit Etienne Dolet et Giordano Bruno sur le bûcher puis se sont réclamés,quelques siècles plus tard,de la génétique eugéniste,résolument criminelle,avant de se perdre dans les absurdités du lyssenkisme triomphant,nouveau canon de la science « officielle ».M.Allègre est devenu le cauchemar de tous ceux et toutes celles qui croient dans le progrès humain et dans la force des idées appuyées sur des démonstrations étayées par des arguments recevables et des expériences valables.En suivant M.Allègre il n'est plus question d’enrayer le déclin de l'Humanité mais de hâter sa décadence.