On connait bien Yann Arthus Bertrand, l'un des militants écologiques les plus médiatisés. Et pour cause : son oeuvre photographique est directement liée à l'environnement : prises du ciel, d'une hauteur de quelques centaines de mètres, il a travaillé un point de vue que curieusement, à l'époque des satellites, l'oeil occidental avait peu l'occasion d'éprouver. Ses photos prises en hélicoptère, sur tous les continents, mettent en évidence la beauté des paysages, quelque soit leur état : elles mettent aussi en évidence l'énorme impact des activités humaines sur des surfaces démesurées, comme en témoigne l'exemple de ce champ de guerre abandonné par l'armée Irakienne de Saddam Hussein au Koweit, où les tanks s'enfoncent dans le sable sur une surface de plusieurs hectares... Sa popularité, entre expositions, publications, sites internets, franchira le 31 octobre prochain un nouveau cap avec la première diffusion, sur France 2, du premier épisode d'un shoot vidéo qui ravira les plus écologistes d'entre vous. Yann Arthus Bertrand ne travaille plus seul, il a changé d'outil. Du reportage photo au documentaire vidéo : intitulé "tout est vivant et tout est lié", ce premier reportage nous emmènera au coeur d'un panorama de la biodiversité au Kenya.
Le documentaire y raconte la difficile cohabitation entre les Massaï et les éléphants, la disparition des hippopotames du lac Edward qui entraîne celle des poissons pour le plus grand malheur des pêcheurs. En Tasmanie, il explique la déforestation au napalm.
Dans la région du Pantanal (Brésil), l'une des principales zones humides de la planète, il montre le combat d'un ancien guide de chasse pour protéger les derniers jaguars. Et au Groenland, les ravages des rejets industriels sur les crevettes, les poissons, les phoques, les ours et, au bout de la chaîne, sur l'homme lui-même.
"En détruisant les forêts, nous nous privons de la grande pharmacie de la nature", avertit Yann Arthus-Bertrand. La moitié de nos médicaments vient d'ailleurs de la nature. En Chine, dans la province du Yunan, la découverte des propriétés anti-paludisme d'une plante, l'armoise annuelle, devrait permettre de sauver des milliers de vie.
Tous les reportages sont étayés des réflexions de scientifiques, de naturalistes ou d'anonymes qui ont décidé de se battre.
Les trois autres épisodes de 90 minutes diffusés en début de soirée et tournés en haute définition auront pour thème l'eau douce, la mer et "le poids de l'homme sur la planète".
"Ne prenons pas la terre pour un supermarché ou une décharge, puisqu'elle est tout simplement notre maison", insiste le photographe.
Pour tourner ces documentaires, l'équipe a utilisé des hélicoptères. Fidèle à ses principes, Yann Arthus-Bertrand a voulu que les émissions de gaz à effet de serre soient compensées par le financement d'actions pour l'environnement. Six cents fours en terre cuite fonctionnant aux copeaux de bois seront ainsi distribués à des villages cambodgiens.
A paraître le 13 décembre :
Vu du ciel - Coffret 2 DVD de (Editions France Télévisions)
Pour ceux que les éoliennes fascinent voici quelques extraits de l'«Avis de la Commission de Régulation de l'Energie (C.R.E) en date du 5 juin 2001 sur l’arrêté fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations utilisant l’énergie mécanique du vent»:
« [...] les fluctuations imprévisibles de la production, [...] obligent les autres moyens de production à s’adapter sans cesse - ce qui réduit leur rendement et leur fiabilité- et nécessitent d’augmenter les marges de sécurité du système, ... »
« Les filières à production non garantie ne permettent pas d’éviter la construction de centrales supplémentaires qui produisent de l’énergie garantie, indispensable pour les gestionnaires du système électrique.[...] »(Centrales émettrices de CO2, et d'en déduire donc:)
«[...]une éventuelle décision politique d’écarter le nucléaire à l’avenir peut l’emporter sur les considérations d’économie et de lutte contre les émissions polluantes dans l’atmosphère. »
En France 75pct de notre électricité provient du nucléaire; compte tenu de l'intermittence de la fourniture éolienne, il faut pour 2,5 à 6% prévus de la production totale d'électricité d'ici 2010, quelques milliers à env.12 000 machines, sur quelques centaines à env. 1500Km².Pour 20 % maximum possibles de la production il faudrait env. 30 à 40 000 machines sur quelques milliers à env.5000 Km².
Essentiellement prévues sur des sites naturels (roche, flore, faune) vierges jusqu'alors inconstructibles, il faut pour ces éoliennes:
-Socles de béton de 14m. de coté, soit env. 200m², par 3m. de profondeur ;
-autant de surfaces arasées (relief, roches, végétation) diam.60m., soit env. 2800m², d’assemblage des pâles ;
-autant de surfaces décapées et empierrées de 16 par 20m., pour grandes grues ;
-autant de surfaces décapées et empierrées de 10 par 12m., pour petites grues ;
-une piste de 5m.50 de large reliant les éoliennes d'un parc entre elles et permettant l’accès au site ;
-liaison au réseau, souvent par câble souterrain, quelquefois de plusieurs kilomètres.
-Avis de la C.R.E en date du 5 juin 2001 sur l’arrêté fixant les condition d’achat de l’électricité produite par les installations utilisant l’énergie mécanique du vent (15p.): http://www.cre.fr/fr/content/download/804/12281/file/1022770260441.pdf
-Jean Nicolas (écrit pour le groupe Energie de la SFP): Faut-il édifier en France des éoliennes raccordées au réseau électrique général ? (Le contexte français) :
http://lpsc.in2p3.fr/gpr/SFP/Nicolas.htm
-« Quelle surface faut-il couvrir d’éoliennes pour fournir à la France le courant dont elle a besoin ? » (Jean-Marc Jancovici) : http://www.manicore.com/documentation/eolien.html
http://www.ventdecolere.org/
http://ventdubocage.net/