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C'est une bouffée d'oxygène dans un secteur en crise. On le sait, la France est l'un des pays les plus consommateurs de médicaments au monde, les français sont même champions en matière de consommation de psychotropes légaux, dont on sait bien sur qu'outre leurs effets régulateurs il ne sont pas entièrement innofensifs.
A qui la faute ? les médecins, les sociétés pharmaceutiques ? on le sait, la relation entre ces deux corps du système médical est bien claire : plus que fournisseur, l'industrie pharmaceutique détermine la politique de santé en essayant au maximum de placer sa came dans les naives entrailles des assurés sociaux. Toutes les méthodes sont bonnes : cadeaux, voyages, séminaires. Un rapport du sénat mettait en évidence ce grossier sponsoring : elles assurent en moyenne, par le biais des visiteurs médicaux, 8500 euros de dépense marketing, pour chaque praticien. Toujours selon le même rapport, cette industrie a ainsi consacré, en 2004, la coquette somme de 1,3 milliards d'euros pour la promotion de ses produits.
C'est pour ça que le lancement du nouveau magazine santé de l'association de consomateurs UFC-que choisir comble un vide : pas de publicité, totale indépendance, tel est la ligne éditoriale de cette nouvelle publication qui risque de remuer beaucoup d'idées reçues. L'information y sera traitée "sans complaisance et de manière farouchement indépendante", souligne Alain Bazot, président de l'UFC, qui insiste : "la santé est objet de bien des manipulations [...] le patient reste très timide face au monde médical [...] un praticien n'est pas un fournisseur d'accès à l'Internet". Le nouveau mensuel Que choisir Santé, disponible par abonnement, a l'ambition de fournir "des outils pour aider à prendre les bonnes décisions", précise Catherine Sokolsky, rédactrice en chef adjointe.
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Venant de la Hollande ou la drogue est plus facilement obtenu qu'une simple aspirine, je me suis vraiment étonnée la première fois que j'étais chez un medicin français...une liste énorme pour une simple grippe! Jamais vu ça chez moi. Malheureusment je m'y suis vite habituée et mon corps demaande des anitbiotics à tout va a chaque fois. Et ben, il a qu'à se bien tenir, car je compte sincèrement ne plus en prendre qu'en reeel cas d'urgence!