Le pacte écologique, c'est le contraire du nuage de Chernobyl : il ne s'arrête pas aux frontières. La Belgique francophone est en train d'adopter massivement le pacte de Nicolas Hulot, qui recueille déjà 13000 signatures, moins d'un mois après son lancement officiel par les dix ONG et associations qui le soutiennent. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les détracteurs de Nicolas Hulot, parmi lesquels le sinistre Allègre, se sont trompés : sa démarche transnationale porte au delà du débat présidentiel. Quand à ce dernier, qui arrive à son terme, il nous laisse peu d'espoir quant à l'évolution écologique tant espérée pour les 5 ans à venir...
Mais en Belgique, le travail de Hulot se développe et se rapproche de Bruxelles, où siège le Parlement Européen. Outre ces 13.000 citoyens, quelque 200 associations et 115 entreprises ont également ratifié cet "appel à l'action politique", que plusieurs personnalités (climatologues, écrivains, chanteurs ou chefs d'entreprise) ont à leur tour signé ce jeudi au cours d'une conférence de presse.
Les quatre présidents des partis francophones seront invités le 24 mai prochain, soit trois semaines avant les élections législatives, à venir exprimer en public leur position par rapport aux 36 mesures principales du Pacte. Celles-ci ont été compilées et vulgarisées dans un ouvrage intitulé Acte écologique.be, paru aujourd'hui sur papier recyclé.
Le Pacte écologique belge est une initiative d'associations francophones. En Flandre, l'action environnementaliste en vue des élections législatives s'est davantage focalisée sur le documentaire de l'ancien vice-président américain Al Gore Une vérité qui dérange.