Malgré la décision de la Cour d'Appel de San Francisco, qui cette semaine a gelé le projet de forage dans la Mer de Beaufort, au Nord des Cotes de l'Alaska, la compagnie Shell espère toujours officiellement pouvoir sauver la saison avant que ne se reforme la glace. C'est sans compter avec les organisations indigènes, qui avec succès ont relevé de graves dangers pour la faune et la flore locale. L'ours polaire, notamment est déjà assez malmené par la réduction de son espace vital, les glaces, qui fondent de plus en plus tot et se reforment de plus en plus tard. Moins emblématique mais crucial pour la survie des pêcheurs, la baleine pourrait elle aussi souffrir des installations industrielles que prévoit d'installer, avec un budget de plusieurs centaines de millions de dollars, la compagnie néerlandaise. Mais la question se pose, alors que sera rendue le 14 aout une nouvelle décision : le monde a-t-il besoin de bruler plus de pétrole ?
Plus d'infos : communiqué du Center for Biological Diversity