La CCI de St Nazaire a de beaux projets dans ses cartons. Parmi ceux ci, dans le cadre de sa "mission hydrogène", une étude est en cours pour proposer aux chalutiers un carburant alternatif, l'hydrogène. Ca part d'un bon sentiment : pour le moment prohibitif dans le domaine automobile (bien que déjà expérimenté en Californie), l'encombrement des batteries impacte moins l'agencement d'un chalutier. En mer c'est évident, l'espace est moins compté. Ce qui donne un argument supplémentaire à cette solution, dans la mesure où la génération de l'hydrogène pourrait se faire à la source, par hydrolyse de l'eau de mer alimentée en électricité par un parc éolien offshore. Voilà pour nos amis marins une belle conclusion à la flambée des prix du pétrole qui ont déclenché les manifestations récentes et la prompte réaction de Sarkozy (reportage de FR3 Bretagne). Calmés avec des subventions sur le diesel, les pêcheurs on s'en doute n'hésiteront pas à rebloquer les routes quand d'ici quelque mois le baril aura encore explosé. L'hydrogène solution ? Il va falloir patienter : d'ici à ce que soit monté le parc éolien imaginé pour fabriquer ce magique carburant, il y aura quelques années de technocratie à la Française. Et alors les pecheurs, peut-être, auront-ils eu le temps de se pencher sur une autre question préoccuppante : comment remplir la mer avec du poisson ?
De l’hydrogène pour les pecheurs : bon courage
20 novembre 2007
Bonjour, Il y a peu etre une solution:
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/technologie-1/d/en-video-bientot-le-moteur-a-eau-de-mer_12879/
on pompe directement l'eau de mer, un petit coup de micro onde et zou. Gros avantage: plus besoin de faire le plein.
A part des usages très limités, l'hydrogène n'est pas une solution que l'on peut généraliser pour remplacer les carburants.
Voir la partie consacrée à l'hydrogène de cet article : http://travail-chomage.site.voila.fr/energie/fin_uranium.htm
Un usage possible serait de stocker sous forme d'hydrogène une partie de l'énergie éolienne en surplus pour la restituer lorsque le vent faiblit.