Depuis la création d'un fonds destinée à recevoir les donations de pays du monde entier, les prises de positions du gouvernement Brésilien s'affirment. Rappelons qu'en aout dernier était signé à Rio de Janeiro un décret de création du "Fonds Amazonien", un fonds qui pourra capter des dons allant jusqu'à 21 milliards de dollars d'ici à 2021, pour investir dans la préservation de la forêt amazonienne. Le premier don, accordé par le gouvernement norvégien, s'élève à hauteur de 100 millions de dollars. Aujourd'hui alors qu'apèrs une accalmie pasagère la déforestation s'intensifie, le gouvernement brésilien prépare un "plan national sur les changements climatiques" qui prévoit à l'horizon 2015 de "planter autant d'arbres qu'on en coupe" : ce plan n'est pour le moment assorti d'aucun délai ni force de loi, il repose sur la bonne volonté d'une part des autorités fédérales et locales, d'autre part des producteurs agricoles responsables du déboisement. Toutes ces bonnes résolutions se heurtent aux intérêts économiques de nombreux exploitants agricoles, soutenus plus ou moins ouvertement par plusieurs gouverneurs d'Etats amazoniens soucieux de ménager leur électorat.
Lula au chevet de la forêt Amazonienne
1 octobre 2008