Réduire au maximum l'usage des désherbants, tel est le crédo de la municipalité de La Rochelle qui s'est fixée l'objectif de réduire de 30 % l'usage des produits phytosanitaires (désherbants, fongicides...) utilisés pour l'entretien des 430 hectares de verdure municipale (ce qui englobe les parcs, les ronds-points, les allées mais aussi les terrains de foot et les cimetières). Fini l'herbe jaune au pied des arbres, bienvenue les mauvaises herbes. Motivée par des raisons écologiques, la nouvelle politique a aussi un impact financier non négligeable : En 2002, la ville avait dépensé 50 000 euros en produits phytosanitaires. En 2008 : 25 000 euros, soit deux fois moins. Si la ville n'envisage pas encore de se passer totalement de pesticides (pour ses massifs fleuris notamment), elle devrait prochainement définir un certain nombre de zones et établir une sorte de cahier des charges. Ainsi le « zéro pesticide » devrait être appliqué sur les zones naturelles mais aussi le long des cours d'eau des parcs. Autre exemple : l'expérimentation menée depuis quelques mois par la ville et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) le long du canal de Rompsay. Sur un kilomètre de berges, les jardiniers sont invités à laisser la nature reprendre ses droits. Moins de broyages mécaniques, moins de fauchages et plus aucun traitement pour améliorer la biodiversité de ce couloir naturel qui abrite une quarantaine d'espèces d'oiseaux et une flore emblématique comme les roseaux. Source : quotidien SudOuest
Economies de RoundUp à La Rochelle
6 mars 2009