Velux et Elfac, deux entreprises danoises spécialisées dans les fenêtres de toit, se sont associées pour développer un projet unique d’«habitat durable » à empreinte environnementale neutre. Baptisé « Model Home 2020 » ou encore « Active House » (maison active), ce projet européen prévoit la construction de six habitations dans différents environnements sociaux et architecturaux (Danemark, Allemagne, Autriche, Royaume Uni et France).
Inspiré des principes déjà existant de l’habitat passif (étanchéité à l’air, isolation thermique renforcée, ventilation à double flux et récupération de chaleur, orientation plein sud et utilisation optimale de capteur solaires sur le toit en pente, consommation d’énergie limitée), ce projet semble vouloir aller plus loin. L’objectif est de bâtir une maison qui produit plus d’énergie (renouvelable évidemment) qu’elle n’en consomme, qui réduit au minimum les émissions de CO2, qui est confortable et agréable à vivre (baignée de lumière et ventilation naturelle) et qui est accessible économiquement.
Fidèle à ce que Villum Kann Rasmussen, le fondateur de la compagnie Velux, avait l’habitude de dire (une seule expérience vaut mieux que les avis de mille experts), et surtout pour tenter de se débarrasser de l’image futuriste et de haute qualité de certains projets architecturaux similaires, une « vraie » famille de cinq personnes habite la maison pilote construite à Aahrus (DK) depuis Juillet 2009. L’expérience danoise doit se conclure le 30 Juin prochain. Une courte vidéo (en anglais) propose une visite de la maison habitée et permet d’en comprendre le fonctionnement quotidien. La consommation (et production !) d’énergie sont quantifiées et contrôlées au jour le jour pour chaque pièce.
Au moins 50% de l’énergie nécessaire pour chauffer la maison est générée par l’absorption passive de la chaleur solaire, et ce grâce aux nombreuses fenêtres qui occupent une surface de 75m², soit 40% de la surface au sol totale (190m²). Des volets et des stores automatiques régulent l’apport en lumière et en chaleur selon les saisons. Des capteurs solaires produisent l’électricité nécessaire pour les appareils ménagers et pour l’eau chaude. La ventilation (naturelle autant que possible en été, et récupération de chaleur en hiver) est également automatique.
Selon les calculs, les besoins énergétiques de cette maison active sont de 53.2 kWh/m²/an. Dans le même temps, la maison est capable de « produire » 62.6 kWh/m²/an ce qui couvre donc les besoins et laisse un surplus de 9.4 kWh/m²/an qui peut être stocké ou revendu au réseau électrique.
Une expérience similaire est prévue en Ile-de-France ou la construction d’une maison active devrait être finalisée cet automne. A suivre...
On vit une époque formidable. jamais dans l’histoire de l’humanité, nous n’avons grassement rétribué autant de gens aussi intelligents dont la principale occupation est de découvrir des méthodes infaillibles pour nous assurer un avenir radieux.Jamais nous n’avons consacré(distrait) autant de moyens à des "études" des "projets",et autres "découvertes" censés nous assurer des lendemains sans nuage(80 milliards $ rien que pour le climat, mais on ne sait toujours pas quel temps il fera la semaine prochaine)
Et en matière de logement, il était plus que temps que ces penseurs, éclairés, nous indiquent la bonne pratique.
En préambule, je ne comprends pas bien le raisonnement.Les projets en question portent sur des logements individuels, alors que le fondement de la théorie est d’éviter l’étalement urbain,ce qui devrait plutôt nous inciter à nous regrouper dans des logements collectifs ?
Mais la logique "verte" est hors de portée pour un imbécile dans mon genre.Passons
Donc, il est évident que tout un chacun a à sa disposition un terrain, en légère pente,bien orientée au Sud, bien dégagé pour profiter des pâles rayons de soleil rasant au mois de novembre.Cela va de soi.
Ce que m’apprend l’article, et que j’ignorais totalement, ce qui est grave, ayant été actif dans la filière batiments pendant de nombreuses années,c’est que placer 30 cms d’isolation dans les combles, 15 cms dans les murs et 20 cms dans les planchers, réduit drastiquement la note de chauffage., j’ignorais que soigner l’étanchéité, par exemple éviter un jour de 2 cms sous la porte d’entrée,avoir de bons chassis en bon état était propice aux économies.Je découvre l’usage des doubles vitrages.Une ventilation a double flux ?Je ne savais même pas que cela était possible,et avec récupération par pompe à chaleur,vous vous moquez ?
Une régulation de chauffage avec optimisation à mémoire ?cela existe ?
Comme les architectes de l’époque étaient tous des demeurés, ils n’imaginaient pas qu’il était important de ménager des façades aveugles au Nord, et de ménager les ouvertures vers le Sud.
pas à dire ,on progresse à pas géants.
Sauf que tout cela nous le proposions il y 40 ans,à nos clients qui avaient les moyens d’en supporter l’investissement.A l’époque,du tout nucléaire, on poussait même au chauffage éclectrique.(ce qui au demeurant était loin d’être aussi idiot que la bonne pensée nous ’assure)Nous installions des maisons du type décrit dans l’article, avec radiateurs électriques.(notre plaisanterie favorite était que ces maisons pouvaient être chauffées avec une bougie, tant l’isolation était poussée)Au premier hiver rigoureux, nous avons du faire face à une vraie bronca de nos clients, car jamais la T* de ces habitations n’a atteint les 18 °
Alors la maison passive au mois de novembre, chauffée par le soleil...
la vraie trouvaille c’est
Selon les calculs, les besoins énergétiques de cette maison active sont de 53.2 kWh/m²/an. Dans le même temps, la maison est capable de « produire » 62.6 kWh/m²/an ce qui couvre donc les besoins et laisse un surplus de 9.4 kWh/m²/an qui peut être stocké ou revendu au réseau électrique.
A part de transformer les caves en U-Boat,je ne vois pas comment stocker de l’électricité ?Et si vous la revendez(avec obligation de rachat du distributeur, bien entendu, sinon cela ne fonctionne pas) vous ne faites que faire finacer vos investissements en photovoltaïque par les voisins qui n’ont pas l’opportunité ou les moyens de le faire. J’y croirai quand je verrai une maison de ce type, déconnectée du réseau, et sans aucun autre moyen de chauffage.
A l’heure où 10 millions de français sont parqués dans des clapiers délabrés, quand ils ne sont pas à la rue, il était primordiale d’investir dans ces "nouveautés
A la base, l’ article est certe très intéressant, mais on voit bien sur la photo qui accompagne l’ article que cette "baraque" est posé sur un terrain, donc réservé a une certaine élite financière.
Cette baraque bien trop petite pour des STARS, et bien trop chère pour les Français Moyens, n’ a donc pas trop d’ intérêts...
Pour construire ce genre de baraque, il faut déjà posséder un terrain, soit en acheter un afin de poser la maison dessus. Si on compte le prix d’ un terrain a l’ achat, plus le prix de la construction de ce genre de maison qui doit certainement être bien supérieur a une construction dite "classique", on peut largement dépasser la barre des 300.000 euros, donc il est bien évident que seule une minorité de "Nantis" peuvent s’ offrir une telle baraque.
Pour ce qui est d’ éviter l’ étalement urbain, NON, je suis contre, car ayant moi-meme vécu en HLM pendant 15 ans, dans une cage a poule ou on a l’ impression que le voisin du dessus vous marche sur la tête, le voisin de droite engueule sa femme lorsqu’ il est bourré, la voisine de gauche qui gémit la nuit en faisant l’ amour, NON MERCI, j’ ai déjà vécu ça, je suis revenu en campagne et c’ est aussi bien comme ça !
(De plus depuis mon retour en campagne, j’ ai la chance d’ avoir des voisins Français, ce qui n’ était pas le cas lorsque je créchais dans la "zone de non-droit" au milieu des "racailles" de la ville d’ Avignon !....).
Ceci dit, je n’ aurais pas pu investir dans une construction semblable a celle du présent article, malgré que j’ ai construit dans la propriété familiale.
Mais une construction classique si elle bien isolée, avec un bonne couche de laine de roche dans les combles, isolation des murs avec les matériaux existants, (laine de roche et placo,) ainsi que des doubles vitrages, peut-être une construction permettant de faire certaines économies sur le plan énergétique.
Pour ce qui concerne la pose de panneaux photovoltaïques sur les toitures, c’ est une solution, mais avant d’ investir dans ce genre de matériaux, il faut être sur que des délinquants ne viendront pas vous "caillasser" votre toiture, sinon, vos panneaux risque de faire méchamment la gueule des suites d’ un éventuel "caillassage" ! ......
Un violent orage de grêle avec des grêlons de la taille de balle de ping-pong n’ arrange rien non plus, ceci est courant dans certaines régions......( et moins courant dans d’ autres régions......).
(Par contre pour ce qui concerne les "caillassages" de toitures, malheureusement cela se produit partout en France, y compris dans les petits villages, où personne d’ est a l’ abri !).
VINVIN.
Je pense, tout comme joletaxi, que nous sommes, raisonnablement, peut-être la dernière génération à avoir comme référence la maison individuelle, ne serait-ce que le prix du foncier pour le particulier et des équipements pour la collectivité.
L’habitat collectif que l’on a connu, les HLM construits vite fait mal fait dans les années 60 pour résorber les bidonvilles et accueillir 2 millions de Pieds Noirs en urgence (on a oublié tout ça...) a marqué négativement et durablement les esprits. D’où le désir unique d’une maison à soi, sans voisins perturbants. Aujourd’hui, en collectif c’est beaucoup mieux pensé (il était temps), quelque soit le niveau de prix.
Bon, c’est vrai que ce genre de prototype ne donne pas envie d’y habiter... Maintenant, pour valider des solutions il faut bien en passer par des prototypes dans un premier temps et c’est valable pour du collectif aussi. Quant au prix, rappelons-nous l’ABS : au début, réservé aux bus puis aux berlines très haut de gamme, on le trouve maintenant sur quasiment toutes les voitures.
Revendre de l’énergie en plus est un autre projet que se loger et me semble assez aléatoire, l’État ayant pour (mauvaise) habitude de revenir sur sa politique fiscale (et souvent à la baisse) Sinon, en respectant simplement les (vieilles) règles bioclimatiques, on doit pouvoir construire une maison économe qui ne ressemble pas à une centrale électrique. La simple autonomie serait déjà très bien.