Le salon de l'automobile a rouvert après 4 ans de confinement, les fameuses "hôtesses", jeunes demoiselles en robe blanche sont de retour, désormais censées aguicher la clientèle sur de sompteux nouveaux modèles de SUV électriques . Le Figaro est à la fête, on y découvrera plein de nouveaux modèles de SUV ! !
La Ville Lumière va donner un coup de projecteur sur leurs SUV et modèles compacts à batterie aux prix bien moins élevés que ceux de leurs rivaux occidentaux. Geely, Saic, Great Wall Motors et Dongfeng ont une longueur d’avance sur le nouveau venu vietnamien Vinfast.
ça part en vrille. D'un coté, les utopistes en marche : Macron qui déclare aujourd'hui dans les Echos "assumer" l'objectif de ne vendre plus que des voitures électriques, en 2035, ou encore le PDG de Volkswagen France Xavier Chardon, encore, dans une captation pour Le Figaro, qui défend les intérêts à court terme de son entreprise en affirmant sans aucun complexe : "dans l'automobile, il n'y aura pas de retour en arrière sur le véhicule électrique". Les industriels dans leur ensemble il faut l'avouer , on tous pris le virage, de gré ou de force. Par exemple, Carlo Tavares, PDG de Peugeot (désormais Stellantis), évoquait en Janvier les conséquences sociales et environnementales notamment de cette fuite en avant. Après quelques mois de lobbying intense, l'état, pour une fois, a su convaincre cet industriel, entres autres, d'aller à fond dans le mouvement. Comme quoi, quand l'état veut agir, il en a les moyens. Mais cette décision, pour une fois qu'il en existe une, serait -elle réellement viable ?
En réalité, Macron, ou tous les directeurs du monde, ne seront certainement plus là en 2035 pour "assumer" cette transition dont on se demande bien comment elle va démarrer. Comme dit notre ami Johan Chaputeau, on n'assume plus rien du tout. La réalité est que l'hiver prochain sera le premier sur la longue liste des hivers "sans nucléaire", ou plutôt sans garantie de service assuré malgré les 56 réacteurs encore censés fonctionner en France. Avec la menace de coupures sur un réseau fragilisé, non pas par une situation de guerre aux portes de l'Europe, mais par de graves problématiques de maintenance sur le parc atomique, il semble bien tard pour engager la transition électrique permettant d'alimenter des millions de tonnes se déplaçant à des dizaines de km/h. Car nous sommes d'ores et déjà confrontés à des réalités physiques handicapantes, comme l'énonce Jean Marc Jancovici, malgré l'espoir que ce dernier place dans le développement de l'énergie nucléaire. Le transporteur officiel du courant français l'affirme lui même : l'hiver prochain...
L’usage des bornes de véhicule électrique présentes dans les parkings des immeubles tertiaires pourrait être restreint à une utilisation d’urgence entre 8h et 13h et entre 18h et 20h", propose le rapport "perspectives pour le système électrique lors de l'hiver 2022-2023".
Plutôt sobre dans ses alarmes, le journaliste Francçois Xavier Petri n'est n'est pas moins inquiet : auteur de l'enquête "Voiture électrique : ils sont devenus fous ! , qui vient de paraître aux Éditions de l’Observatoire, il lance :
« Nous ne sommes pas prêts, La France n’a pas les capacités industrielles nécessaires pour renouveler son parc automobile dans ce laps de temps. Et nous risquons d’opposer les riches aux pauvres, car les voitures électriques coûtent 50 % plus cher qu’un modèle thermique, 32 000 euros en moyenne, au lieu de 17 000. [...] Ce sera pire pour ceux confrontés aux longues distances, car les voitures électriques les plus autonomes sont les plus onéreuses à l’achat. Et plus chères à recharger : la facture grimpe en fonction du temps de charge. Faire le plein d’une Zoe peut coûter davantage que de recharger une Porsche Taycan »
Quand aux bornes de recharge, il y a du boulot : en effet, l’objectif de 100 000 en 2021 s'est soldé par un semi-échec : La France ne compte que quatre bornes tous les 100 kilomètres, pour 20 en Allemagne et 47 aux Pays-Bas. « Il faut compter plus d’un an pour en installer une nouvelle, pour 1 million d’euros d’investissement », précise François-Xavier Pietri. Quand aux zones touristiques ou aux autoroutes où se concentrent périodiquement des charges importantes, il faut s'attendre à des queues interminables si tout le monde passe à l'électron. Quand aux matériaux censés propulser ce passage éclair, ils risquent de manquer si l'on tient compte des enjeux écologiques
"le lithium provoque des dégâts écologiques considérables". "Pour sortir un tonne de lithium, il faut utiliser un million de litres d'eau. Pour produire le lithium d'une seule batterie, il faut la consommation d'eau de 500 personnes pendant un an", dit-il. "Alors on assèche le Chili. Mais on n'est pas capable en Europe de faire ça, quand on voit les problèmes de sécheresse qu'on a eu cet été. Donc si on en développe, ce sera toujours très faible", analyse-t-il en direct sur France Inter ce 17 /10/2022
Cher Monsieur Pietri,
Je tiens à vous remercier de mettre du bons sens et du rationnel dans cette problématique de la voiture électrique.
Soyons clairs la politique énergétique de la France a été remarquablement menée tant que celle ci était aux mains des ingénieurs, en général X Mines.
Il n'y a aujourd'hui derrière la politique énergétique qu'émotion, manipulations politiques voire d'ingérences extérieures...
Bien cordialement,
Patrick Cambier
Bonjour Mr Petit
Ingénieur dans l'automobile, je suis entierement d'accord avec vous. LE VRAI SOUCI dans cette histoire c'est que les gens parlent au delà de leur competences. Une personne sensée et compétente aurait pris un autre chemin que celui choisi par Macron.
vou voulez un exemple. Pas de voiture superieure à 800 Kg à vide, pas de maitre couple aerodynamique supérieur à 0.28 et une motorisation diesel <= 100 Kw. on serait sur des conso de 3l/100 avec des emissions C02 de 20% réduite par rapport à l'essence à puissance équivalente, et une maitrise des oxydes d'azote et des particules. aujorud'hui les dispositifs de depollution permettent d'avoir des emissions de particules fines completement équivalentes à celles de l'essence gràce à l'injection d'urée !
Mais voila, il faut un peu comprendre les sciences et la technique et aujourd'hui ce n'est pas du tout l'objectif de notre société du spectacle bien au contraire...
Mr François-Xavier Pietri,
Vous ayant écouté partiellement à l'heure des Pro, le 14/11/23, je saute sur l'occasion pour vous confirmer la folie des gens qui on décidés de passer à la voiture électrique …
N'ayant aucune audience vis-à-vis de qui que ce soit, je voudrais me permettre de vous proposer un autre volet des problèmes du réchauffement global de la planète, dont on commence à constater les premiers effets, espérant que vous saurez en faire bonne usage …
En effet, le passage à la voiture électrique ne résout rien.
Voici mes arguments :
Si j'ai bien compris, les seules actions en cours dans le monde pour limiter le réchauffement global, sont de réduire (et seulement réduire) la production de gaz à effet de serre !
C'est déjà bien, mais on est loin du compte.
Car en plus de l'effet de serre, ce qui réchauffe la planète, c'est aussi la totalité de la production d'énergie qui ne provient pas du solaire !
Je ne sais pas ce que disent les experts consultés par les uns ou les autres, mais ce qu'ils ne disent pas, c'est que toute production d'énergie réchauffe directement ou indirectement la planète, quelque soit la source d'énergie utilisée (donc y compris l'énergie nucléaire qui ne produit pourtant pas de gaz à effet de serre), et quelques soit l'usage qui soit fait de cette énergie !
Par exemple, une centrale nucléaire à un rendement inférieur à 50%, donc, pour la production de un gigawatt utile (1 milliard de Joules par seconde), la centrale en produit au moins 2.
Ce deuxième gigawatt inutile, est perdu dans la nature et réchauffe directement la planète (d’où les grandes tours de refroidissement, et l'implantation des centrales près des fleuves pour évacuer cette énergie).
Autre exemple, une voiture qui utilise l'essence ou n'importe quel autre combustible, a besoin d'un bon radiateur, non pas pour faire avancer la voiture, mais seulement pour refroidir le moteur, chaleur qui réchauffe aussi directement la planète …).
Ou encore, le chauffage central des maisons individuelles, appartements et autres édifices, consomme de l'énergie qui réchauffe également directement la planète par déperdition (une déperdition nulle n'est pas possible, et seule la pompe à chaleur ne consomme pas d'énergie pour le chauffage, mais seulement un peu moins pour son propre fonctionnement - En plus, quand on a besoin de renouveler sa chaudière, on se rend compte qu'une pompe à chaleur coûte le double … pas très incitatif !) …
Le coût du chauffage des habitations correspond donc directement à l'achat d'énergie pour réchauffer la Terre !
Et que dire du réchauffement produit par les transports aériens, maritimes, et routiers …
On pourrait d'ailleurs ajouter les quasi 8 milliards d'êtres humain, ainsi que tous les animaux à sang chaud, qui sont autant de bouillottes à 37° contribuant au réchauffement, sans compter d'ailleurs la production de gaz carbonique par leur respiration (mais bien sur, certaines sources de chaleur sont quasi inévitable …). Au passage, on se rend compte que la surpopulation mondiale est en filigrane (par son besoin en énergie et sa contribution au réchauffement), une des raisons du réchauffement global.
La plupart des centrales électrique, quelque soit la source d'énergie mise en œuvre, ont un rendement que l'on peut estimer à 50 %. Elles produisent donc autant d'énergie pour réchauffer la planète que l'énergie dédiée à la consommation !
Les 56 centrales nucléaires Française génèrent donc ainsi directement 56 gigawatts d'énergie de réchauffage de la Terre (et combien d'autres dans le monde). Quand aux millions de voitures qui circulent dans le monde, combien de gigawatts sont ainsi produit en pure perte, réchauffant ainsi directement la Terre (pour ne citer que ces deux exemples) ???
Mais ceci n'est pas le seul fait des centrales nucléaires ou des véhicules, il en est de même pour toutes les autres sources d'énergie, le charbon, le pétrole, le gaz, ect., qui produisent aussi directement, par leur rendement de production, de l'énergie en pure perte qui réchauffe la planète.
Alors bien sur, parmi ces sources d'énergie naturelles, la majorité d'entre elles, produisent en plus des gaz à effet de serre qui contribue encore plus au réchauffement (elles ne produisent d'ailleurs pas seulement des gaz à effet de serre, elles produisent en plus des gaz polluant et des poussières de diverses nature …).
Donc, ne plus utiliser ces mauvaises sources d'énergie, c'est déjà beaucoup mieux que rien !!!
Mais le réchauffement de la planète par la production d'énergie sur Terre ne se s'arrête pas là :
L'énergie utile distribuée aux consommateurs, quelque soit le type de production mis en oeuvre, et quelque soit l'usage qui en est fait, se termine aussi complètement en chaleur, et réchauffe donc aussi la planète.
Par exemple, quand on allume une lampe, par son propre rendement, une partie de l'énergie utilisée ne sert qu'à faire chauffer la lampe, donc à réchauffer la planète. La lampe produit alors de la lumière qui éclaire les objets environnent. Si un objet nous apparaît rouge sous l'effet de cette lumière, c'est que seule la longueur d'onde rouge est réfléchie par l'objet et que toute les autres longueurs d'onde produites également par la lampe son absorbées, ce qui réchauffe l'objet, donc la planète. Quand à cette lumière rouge réfléchie, elle se propage et rencontre d'autres objets qui ne sont pas rouge et qui donc, absorbent aussi cette lumière et se réchauffent. En final, c'est toute l'énergie lumineuse produite par la lampe réchauffe la planète ! …
Pour une voiture, l'énergie produite par la combustion de l'essence (en plus de la nécessité de refroidir le moteur), entraîne le réchauffement de l'air par résistance à l'avancement, le réchauffement des pneus, des amortisseurs, et des freins, ect.
Bref, on peut prendre n'importe quel autre exemple, Il n'y a pas un seul milliwatt d'énergie produite sur Terre qui ne contribue pas au réchauffement de la planète, quelque soit l'utilisation que l'on fasse de cette énergie, et quelque soit le type de centrale mise en œuvre pour la produire !
Donc finalement, compte tenu du rendement de production (de l'ordre de 50%) des centrales électriques, ainsi que des autres installations consommant directement de l'énergie chimique (véhicules), c'est quasiment le double de toute la consommation d'énergie mondiale qui réchauffe la planète !!!
La future fusion nucléaire ne sort pas non plus de ce cadre (elle est seulement plus propre que l'énergie nucléaire actuelle).
Alors, ne se préoccuper que de la production de gaz à effet de serre parait loin du besoin (je ne pense pas pour ma part, que le double de toute la consommation mondiale d'énergie soit négligeable sur le réchauffement) !
C'est sur ce point qu'il faudrait que les experts démontrent que la production d'énergie mondiale est secondaire pour le réchauffement, par rapport aux effets de serre !!
Mais de toutes manières, le réchauffement dû à la production d'énergie, tant peu soit-il, est indéniable, et si un expert dit le contraire, conseillez lui de ma part de réviser ses cours de physique.
La solution au problème du réchauffement à cause de la production d'énergie saute au yeux : il faut en produire moins !!!
Mais quand on pense aux adultes des quasis 8 milliards d'êtres humains vivant sur Terre, qui veulent tous bien entendu (pour ceux qui n'y on pas accès aujourd'hui) leur voiture, leur télévision, leur réfrigérateur, ect., et c'est bien normale, on a pas fini d'avoir besoin de plus d'énergie (d'autant que la population mondiale continue d'augmenter) !!
Par chance, il existe une source d'énergie qui ne réchauffe pas la planète, c'est l'énergie solaire puisque, elle est fabriquée ailleurs (donc on se fiche du rendement de production), et que de toute manière, on la reçoit, qu'on l'utilise ou non (et donc, on se fiche également du gaspillage) !
Le climat qui nous convient encore tel qui est, est issu de l'équilibre entre cette énergie solaire qu'on reçoit en permanence et qui réchauffe la Terre, et le rayonnement thermique de la Terre vers l'espace qui la refroidit, équilibre qu'il faut bien entendu, préserver !
Certes, on ne peut pas se passer du nucléaire tant qu'on n'a pas une production solaire suffisante, mais il est impératif que tous les investissements futures aillent vers le solaire, et non pas vers plus de nucléaire (ou autre …), d'autant que le coût réduit de cette production nucléaire ne profite pas aux Français, mais à toute l'Europe (mais c'est cependant nous qui avons le risque d'accident, les déchets ect. sur le territoire) ...
Imaginez la multiplication des centrales nucléaires dans le monde, pour faire face à la demande, seulement pour réduire ou remplacer le nombre de centrales qui génèrent des gaz à effet de serre (bonjour les risques d'accidents, l'accumulation des déchets radioactifs … et, de toutes manières, la continuation du réchauffement global par cette production d'énergie puisque celle-ci n'est pas solaire).
De même, la géothermie … un prélèvement limité est possible, mais si on se met à prélever le besoin d'énergie mondiale en géothermie, on peut s'attendre à des mouvements de terrain catastrophiques suite au refroidissement des couches profondes.
Quand à l'énergie marée motrice, je me souviens que lorsque la centrale sur la Rance à été construite près de St Malo, on disait que l'énergie produite était prise sur la rotation de la Terre et de la Lune …
Est-ce qu'on veut aller au devant de ces catastrophes ?
Et de toutes façons, ces deux types de production d'énergie, si elles ne produisent pas de gaz à effet de serre, réchauffent la planète au même titre que les autres centrales, quel qu'en soit le type, puisqu'elles ne sont pas solaire.
Définitivement, il n'y a que l'énergie solaire qui est sans risques, sans déchets, sans contamination, sans effet de serre, qui ne perturbe pas le climat, et … qui en plus est gratuite et quasi illimitée (on reçoit sur Terre, environ 1 kilowatt d'énergie solaire par mètre carré). Il suffit de la capter !
Alors, d'accord, je ne serais pas content si on me mettait une éolienne sous ma fenêtre, mais à 10 km des côtes, sur des plateformes flottantes, je ne vois pas qui ça gène (d'autant qu'au point de vue laideur, les centrales nucléaire n'ont rien à envier aux éoliennes). D'autre part, les éoliennes peuvent être beaucoup plus nombreuses, et plus proche les unes des autres si elles étaient plus petites, au lieu d'être des monstres gigantesques qui se voient depuis la côte.
Et en final, il faut se poser la question suivante : est-ce qu'on veut vraiment arrêter le réchauffement de la planète, oui ou non ?
En plus, il n'y a pas que les éoliennes pour capter l'énergie solaire (économiquement, il ne faut pas, bien entendu, les acheter aux Allemands mais les fabriquer !), il a aussi la captation directe photovoltaïque qui produit de l'électricité, la captation de chaleur, type Font-Romeu, l'énergie des vagues (pas des marées), et bien sur l'hydraulique …
On fait venir du gaz de Russie, alors pourquoi ne pourrait-on pas faire venir de l'électricité d'endroit ou il y a plus de soleil (ce qui aurai en plus l'intérêt de refroidir ces régions souvent trop chaude) ?
Le gros problème, c'est paraît-il la production intermittente du solaire ???
Certes, mais il y a à cela une solution à ce problème, c'est l'hydrogène :
L'électricité produite doit servir sur place à décomposer l'eau et on peut alors très bien stocker l'hydrogène générée, ainsi, on n'est plus tributaire de cette intermittence (en plus cette décomposition de l'eau produit en même temps de l'oxygène, oxygène nécessaire à la combustion de l'hydrogène produit précédemment, contrairement à toutes les autres combustions de quoi que se soit qui consomme l'oxygène de la planète sans renouveler celle-ci. On peut d'ailleurs s'attendre à une pénurie d'oxygène dans le future, d'autant que la déforestation mondiale ne cesse d'augmenter ….
D'autre part, pour le moment, les voitures électriques consomment de l'énergie électrique produite par des centrales existantes, (qui réchauffent donc la planète selon ce qui vient d'être dit), et elles sont loin d'égaler les voitures à moteur thermique !
En plus, normalement, les décideurs de ce passage à l'énergie électrique du parque automobile, devraient avoir prévu la construction de nouvelles centrales électrique pour faire face à cette nouvelle consommation (les centrales actuelles ne peuvent pas faire face au besoin normal, et en plus à ce besoin complémentaire pour les véhicules).
On peut donc s'attendre à un futur réchauffement complémentaire de la planète (puisse que, si elles sont prévues, c'est nouvelles centrales ne seront vraisemblablement pas solaire).
L'hydrogène peut être utilisée directement pour les voitures à moteur thermique avec une petite adaptation au niveau carburation (comme pour le GPL), et surtout, par des centrales électriques, zéro pollution, zéro effet de serre, zéro réchauffement ! Pourquoi s'en priver ? Qu'est-ce qu'on attend, peut-être que ce soit les Chinois qui le fassent ?
Ils sont d'ailleurs en train de s'y mettre, alors dans quelque temps, on aura l'aire fin avec notre nucléaire !
Merci de votre attention.
Claude Mazerand
Mazeran,
Les centrales nucléaires réchauffent car c'est leur but, faire tourner des arbres grâce à cette vapeur donc les échanges sont nécessaires. Je doute vraiment que cette chaleur ait un impact sur la température sur la planète, sur laquelle le soleil a un impact prépondérant, je pense le seul d'ailleurs (je ne crois pas aux chauffages des habitations, chaleur des centrales, des hauts fourneaux, etc je pense que c'est peenuts). Par contre le dôme de CO², cet effet de serre est un vrai problème, et je pense la priorité, c'est une urgence absolue en matière d'écologie de le combattre.
Cela fait un moment que nous sommes passés à l'élec sur nos 2 voitures. J'avoue que la raison principale n'a pas été l'écologie (cela m'évite ainsi que ce soit pour des questions moralisatrices) mais de praticité. Plus de queue à la pompe, recharge chez soi, tranquille et serein, pas de maintenance, pas de fumées dans le garage... J'avoue qu'on se sent "propre" c'est clairement agréable, et à conduire ça l'est tout autant.
Les voitures élec ont bcp de vertus, des défaut aussi écologiques avec l'extraction de certains minerais. Mais je les vois comme une évolution positive, pourquoi :
- bilan carbone positif après 4 ou 5 ans (dépend du kilométrage annuel), après c'est bonus
- quasiment aucune maintenance, pas de vidange d'huile assez néfaste notamment, très peu d'usures de freins (particules), etc
- batteries qui ont une durée de vie assez longue malgré les idées reçues, la technologie évolue et on aura sous peu des batteries capables de faire 2 millions de km et durée de vie d'un siècle
- il faut soutenir l'évolution de la technologie car non seulement beaucoup de batteries n'utilise plus de nickel, manganèse, cobalt, mais plutôt uniquement lithium fer phosphates ces ressources étant disponibles en grande quantité. Ces matériaux sont tous recyclables rien n'est consommé/dispersé, donc une batterie peut être recyclée à plus de 99%
- Les prochaines batteries seront à sodium: composant inépuisable, avec une durée de vie considérablement augmentée
- Le rendement énergétique est de 90% contre 15% pour une thermique. Cela signifie bien moins de perte à l'utilisation
- L'énergie chez nous est en grande partie décarbonée. Mais même dans les pays à centrales à charbon, le bilan carbone devient positif à un certain moment. On peut supposer qu'à l'avenir l'électricité sera de plus en plus décarbonée à travers le Monde
- Durant l'utilisation aucun CO² n'est rejeté, idem pour les particules fines et autres, ce qui rend leur utilisation plus saine en ville par exemple
Enfin, je vois cela comme une évolution et un outil qui ne doit pas être utilisé seul. On ne met pas ses oeufs dans le même panier. On peut conserver du thermique pour ceux qui ont un réel besoin pour praticité, et développer d'autres types de moteurs en parallèle, utiliser du GPL, de l'hydrogène, développer les carburants de synthèse (cf. Porsche), etc.
Pour votre question sur l'hydrogène, on est très actifs en France sur le sujet. Par exemple Airbus travaille sur un avion à hydrogène. Le souci avec l'hydrogène est sa production, bien qu'il soit présent dans l'eau, produire H² demande énormément d'énergie, ce qui signifie pour que la production soit "décarbonée" des fermes d'électricité renouvelable en masse. Je mets "décarbonée" entre guillemets car il faudra bien produire les équipements qui produisent l'énergie nécessaire. D'ailleurs vous savez que pour faire une éolienne il faut aussi des terres rares...
Je regrette de ne pas avoir d'informations sur l'évolution du transport maritime, qui est un problème bcp plus grave que celui des voitures ou encore de l'aviation civile. L'aviation représente 2% des émissions mondiales des gaz à effet de serre, et on lui tire dessus à boulets rouges, ce qui est totalement incohérent et grotesque car:
- ce n'est rien en comparaison du transport maritime qui en produit au moins 10 à 20 fois plus
- il n'y a aujourd'hui pas d'autres alternatives pour les déplacements sur longues distances
La seule vraie solution est un retour à la calèche mais sommes nous vraiment prêts, ou, comme le dit Jancovici, cela finira par nous être imposé quand on sera rattrapés par la réalité des choses?