Le numéro d'Avril/Mai de la revue Villages consacre un article à la vie sans voiture. Conclusion : un peu de volonté, d'organisation, et vive la liberté ! On part ainsi à la rencontre de Julie Maroncles et Timothée Jean, luthiers dans la région de MontLuçon (Auvergne). Leurs fournisseurs viennent les livrer (question : comment on fait si le fournisseur décide à son tour de vivre sans voiture), et pour les grosses occasions, comme le renouvellement du stock de bois, ils louent une voiture. Avantage : ils trouvent tout sur place, dans le village de 2400 habitants où ils ont élu domicile.
Les esprits chagrins diront que c'est plus que chez l'hyper ... Ont-ils tenu compte du cout de la voiture, son entretien, le carburant, le congélateur ? L'article cite une étude : L'Ademe (l'Agence gouvernementale de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a calculé qu'un véhicule revient en moyenne à près de 6 000 euros par an, en comptant l'amortissement, l'entretien, l'assurance et le carburant, soit 500 euros mensuels. Davantage pour les grosses cylindrées et les 4x4. Un automobiliste qui travaille à 20 kilomètres de son domicile dépense entre 200 et 250 euros par mois pour aller travailler. Des coûts à comparer utilement à deux autres chiffres. Un véhicule transporte en moyenne 1,2 personne par trajet et un déplacement sur deux en zone urbaine ne dépasse pas 3 kilomètres. Ce phénomène touche également la campagne où les petits trajets type domicile-boulangerie se multiplient.
Problème tout de même : on se rend compte que pratiquement, l'hexagone est complètement dépourvue d'un système de transports en communs efficace. encore une fois dans ce domaine qui va devenir primordial alors que le prix du pétrole continue de s'envoler, la France est à la traine. L'article compare avec la Suisse, où "la densité du réseau ferroviaire rappelle celui de la France de la fin du xixe siècle - quand le moindre village disposait de sa petite gare - la modernité en plus. Alors que dans nos campagnes, le rail est démantelé au profit de la route, nos voisins helvétiques ont eu la bonne idée de conserver leurs petites lignes et de développer une politique de transports en commun basée sur l'intermodalité."
A lire sur le blog antivoitures
Lien : revue village
Bonjour.
Je me permet de répondre à cet article nous concernant.
"On part ainsi à la rencontre de Julie Maroncles et Timothée Jean, luthiers dans la région de MontLuçon (Auvergne). Leurs fournisseurs viennent les livrer (question : comment on fait si le fournisseur décide à son tour de vivre sans voiture),"
Les fournisseur font travailler des livreurs qui regroupent leurs livraisons (la poste par exemple) ce qui est en quelque sorte un transport en commun!
"et pour les grosses occasions, comme le renouvellement du stock de bois, ils louent une voiture."
Le bois représente au plus 2% du prix de vente d'un instrument, ça laisse imaginer le volume et l'empreinte écologique même transports compris... Dernièrement, nous avons choisi notre bois à la scierie qui nous l'a envoyé par La Poste 1 semaine aprés. Merci les services publics!
Le jour où nos fournisseurs et la Poste (ou autres transporteurs) n'utiliseront plus de véhicules, il y aura le train qui forcément marchera "plein pot" et même, je me ferai un plasir de traverser la France à Vélo pour acheter mon bois!
"Avantage : ils trouvent tout sur place, dans le village de 2400 habitants où ils ont élu domicile."
Inconvénient majeur, aucun des commerces ne propose de l'alimentation biologique, nous faisons donc nos courses à Vélo à Montluçon (15km) Sacs de farines de 25Kg pour le pain compris