Quelques lignes sur le transport de marchandises, dans le blog d'Angélie BARAL, Consultante en politique et stratégie environnementale, montrent qu'il y a la place pour de nombreux efforts. En effet, alors que les transports de marchandises (essentiellement par camions) génèrent près de 40% des émissions liées aux transports, les véhicules lourds semblent échapper à quasiment tout contrôle. En effet les politiques s'attachent surtout à nettoyer le parc automobile particulier, le plus facile à manipuler : qui veut s'attaquer au lobby des transporteurs, prêts à dégainer leur arsenal de blocages et opérations escargot à la moindre proposition ? Mais outre le travail sur la performance écologique des engins, d'autres solutions existent : Angélie donne l'exemple de la société "Les Quais du bâtiment", spécialisée dans le recyclage de déchets du bâtiment, acheminés au centre de traitement par péniche. Après 3 ans, ce fonctionnement a permis d’économiser plus de 2,7 millions de km (soit 65 tep – tonne équivalent carbone – émis par an en moins), accompagnés d’une baisse des coûts et un meilleur taux de valorisation des déchets.
Le Poids du Camion
7 mars 2006
ok mais il vont faire quoi les chauffeurs si on met en place par eemple le système rail route? c est bien joli tout çà mais s ils se retrouvent sans emploi ce n est pas toi qui va leur payer leurs factures ni donner a manger a leurs enfants!!!!! mon mari est routier , et tu devrait passer une semaine avec l un d eux pour voir dans qu elles conditions ils travaillent. les routiers ont le dos large mais toi tu utilise quoi comme véhicule pour te déplacer??? et tu ferait comment pour manger si ces hommes ne livraient pas le magasin? arretez de taper sur eux!!!!!!! on parle des grèves des routiers mais les fonctionnaires qui ne savent pas pourquoi ils font greve!!!!! réflechit et l écologie a des limites!!! je suis moi aussi proche de la nature et mon mari( le pollueur) encore + que moi!!!! alors qu on lache les routiers un peu sans eux tu serait nue et maigre !!!!!
Bonjour Anne, on ne tape pas sur les routiers, mais sur les décideurs : ce sont eux qui ont choisi de privilégier la route au lieu du train. Les conducteurs, bien sur, à leur volant, souhaitent garder leur emploi. Mais ton mari, par exemple, ne serait-il pas heureux de travailler dans de meilleures conditions, comme par exemple derrière le tableau de bord d'une motrice de TGV ?