Philosophe, écrivain, naturaliste, membre pendant 15 ans de l'équipe du Commandant Cousteau, Yves Paccalet a le blues : après avoir cru aux utopies de 68 et à l'avenir de l'écologie, il constate à 56 ans que rien n'a avancé en la matière. Son dernier bouquin, essai d'humour noir écologique, dresse un tableau sombre et réaliste de ces années de combat. La solution qu'il retient est drastique : "L'Humanité disparaîtra, bon débarras ! ". On retrouve Yves Paccalet sur Europe 1 et sur France Inter cette semaine, émissions à réécouter. Pour les personnes interessées par l'avenir de la planète, c'est du petit lait ! Une note d'espoir toutefois : l'utopie est toujours d'actualité. Principal mode opératoire : arrêter la croissance. Autre note positive : depuis 30 ans, ce qu'ont dit les écolos s'est vérifié, toutes les catastrophes prédites depuis 30 ans sont en train de se produire. Bon courage à tous.
L'Humanité disparaîtra, bon débarras ! de Yves Paccalet (Editions Arthaud)
Le livre « un peu nazi » d'Yves Paccalet
La décroissance côtoie le meilleur mais croise aussi parfois le pire. Le pire du pire, c’est le dernier livre d’Yves Paccalet, L’humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet est l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages sur l’écologie, dont de nombreux en collaboration avec le commandant Cousteau. Le « philosophe écologiste » déclare bien que « nous ne nous en tirerons que par la vertu d’une décroissance raisonnable. » mais pour aussitôt conclure « sauf que c’est impossible parce que personne n’en veut ». Son livre exprime donc son dégoût total de l’humanité, qu’il vomit littéralement, devant les dégâts qu’elle cause à l’environnement. « L’espèce humaine est affreuse, bête et méchante. » L’humanité y est décrite comme une « tumeur ». « L’homme est le cancer de la terre. » Un « cancer » qui se développerait avec pour moteur la « pulsion sexuelle » : « Elle nous incite à nous multiplier comme le font aussi les poux, les cafards, les rats… ». Yves Paccalet fait de la philosophie de comptoir et se pense extra-lucide en réduisant l’Homme à ses pulsions et ses instincts les plus primitifs. Il prend sa misanthropie pour de l’intelligence. C’est le degré zéro de la pensée. L’humanité ne serait donc qu’une « marchandise défectueuse » vouée à s’autodétruire. Pire, l’Homme ne serait finalement fondamentalement qu’un nazi. «…nazis nous sommes. » « Je cherche l’humanité au fond de l’homme : je n’y vois que la moustache d’Hitler. » Sur ce sujet nous trouvons encore une énigmatique interrogation mêlant sexualité et nazisme « Nos fantasme et notre mépris d’autrui lors de nos relation sexuelles sont-ils moins coupables que les délires nazis ? ». La cause du mal serait la conscience de l’homme — « l’homme est méchant parce que c’est un animal pensant » — qu’il réfute d’ailleurs en emboîtant le pas des antispécistes en bestialisant l’humain. « Notre différence avec les animaux tient dans l’épaisseur de la matière grise (cortex et néocortex) que l’évolution a ajouté à notre cerveau reptilien » et en pratiquant leur même type de démonstration. « Supposons qu’il me faille choisir entre Hitler et sauver le dernier tigre… À qui porterai-je assistance ? L’humanité n’est pas sacrée. » Rejet en bloc du progrès, haine du spirituel, des humanistes, islamophobie (« Amis musulmans de grâce : encore une minute avant la fatwa ! »). A tel point qu’Yves Paccalet déclare à fin de son ouvrage, « je vois venir ma mort avec délectation. » « L’homme est une espèce jetable, à l’image de la civilisation qu’il a inventé. » 200 pages à ce rythme.
Ces personnes qui pensent nous apprendre quelque chose en nous rappelant que l’homme et ses civilisations sont mortels sont extraordinaires ! Les philosophes savent que la vie n’est qu’un passage, et que seul compte la posture que nous allons adopter. Debout, digne, résistant, espérant, ou couché et déjà mort dans sa tête comme Yves Paccalet, qui non content d’épancher dans sa haine de l’humanité cherche à répandre son défaitisme dans les esprits. Encore biologiquement vivant, il livre une prose venimeuse d’auteur couché, mort spirituellement, politiquement, humainement.
Parents, savez-vous que cet auteur déclare dans son livre faire des conférences dans les écoles à vos chères têtes blondes ? Il parle aussi de son livre à Science-Po (Dijon-8-4-2006) ou dans les médiathèques. On le retrouve sur le plateau de la chaîne de télévision de Nicolas Hulot Ushuaïa TV (7-4-2006), à France Inter (20-3-2006), France Info (1-4-2006), au journal de France 2 (30-3-2006) ou de France 3 (22-4-2006) sans que ses déclarations ne semblent émouvoir ses interlocuteurs journalistes. Alors que depuis des années un mouvement pour la décroissance humaniste et démocrate est ostracisé par les grands médias, ces derniers offrent tout à coup leur tribune au dernier à employer ce terme dans qu’il peut avoir de plus condamnable.
Les journalistes qui invitent l’auteur se justifient en invoquant l'« humour noir ». Encore eut-il fallu qu’il soit drôle, or son livre sérieux est triste comme une porte de prison, autant que dénué de tout humour. Ils n’ont sans aucun doute pas lu l’ouvrage. Peut-être Yves Paccalet se prend-il alors pour Céline ? Il ne lui ressemble que par son côté « un peu nazi ». Globe trotter infatigable et enfant gâté du monde riche, Yves Paccalet est de plus mal placé pour donner des leçons d’écologie à ses contemporains. Il figure sans conteste parmi la petite frange d’humains qui auront le plus consommé de ressources naturelles et le plus pollué.
Comment un tel texte peut-il trouver un éditeur ? Les éditions Arthaud ont une grosse responsabilité dans la diffusion de cet ouvrage. Comment les journalistes peuvent-ils manquer à tel point de conscience professionnelle pour lui donner un tel écho ? Nous savons que les horreurs commencent toujours par des mots. Ce livre antihumaniste est à ranger au rayon des ouvrages nauséabonds entre Mein Kampf et L’homme cet inconnu d’Alexis Carrel. Cet ouvrage est à vomir plus encore que l’auteur ne se déteste lui-même. Au fond, Yves Paccalet nous fait de la peine, ou plutôt pitié. Néanmoins, comme nous espérons en l’Homme, nous ne voulons pas désespérer, même de lui. C’est dire notre espoir.
Vincent Cheynet, le 8 mai 2006.
Vincent Cheynet : C'est triste, mais l'auteur a raison. L'humanité court à sa perte. Lorsque le baril de pétrole atteindra les 200$ d'ici quelques années (cf le pic pétrolier) et que vous serez au chômage sans aide sociale, vous vous surprendrez à ne plus vous raser la moustache...
Cet homme ne fait pas de la philosophie de comptoir, il hurle la vérité à un monde de sourds. Et vous refusez d'entendre ce cri de désespoir.
tout à fait d'accord avec jeff, il ne s'agit en aucun cas de philosophie de comptoir, vincent cheynet, comme beaucoup de nos congénères par ailleurs, refuse de voir la réalité en face. En règle générale, tous ceux qui font l'erreur de penser que l'homme est une espèce supérieure, qu'elle possède une "ame" ou tout autre inepsie de ce genre, ne peuvent accepter qu'un individu vienne leur dire ce qui se passera dans finalement relativement peu de temps et surtout de leur préciser qu'il est déjà trop tard et que le coté égoïste et profondément individualiste de l'homme ne fera que s'exacerber au fur et à mesure de la disparition, entre autres, des ressources énergétiques de la planète. la seule chose à souhaiter est que l'homme disparaisse avant d'avoir le temps d'éventuellement conquérir et détruire d'autres planètes comme il l'a fait avec la terre.
Je tombe sur ce bonhomme via un article dans un magazine d'une grande chaîne alimentaire. Je me suis demandé pourquoi les gens qui normalement poussent la consommation publient un interview avec ce défaitiste.
Yves Paccalet fait comme Jared Diamond, Ernst Ulrich von Weizsäcker, Bill McKibben et la grande plupart des avertisseurs écolos. Il mentionent d'abord les problèmes et ils finisent avec des solutions absolument insuffisantes.
Le reporteur de l'interview pose sa dernière question "Supposons maintenant que notre grand singe égoïste ne sache pas prendre le bon tournant… Faut-il franchement en faire un drame?"
Et notre misantrope répond :
"Du point de vue de l'Evolution et de la Nature, absolument pas. S'il y a drame, ce ne sera que pour l'espèce humaine elle-même. Pour le reste… La Nature est costaude, elle a quantité d'autres cartes à jouer que la nôtre. Et elle fait ses calculs en millions voire en milliards d'années.[...]
Dernière remarque du reporteur :
"Voilà qui est agréablement consolant."
Voilà pourquoi les chefs de la consommation publient cet interview. Même si l'humanité disparaît, on ne doit pas se faire de soucis. Et encore. Ca sera dans XXIIième siècle suivant, on nous dit. Ou la catastrophe se passe en Asie. Faux. Nos enfants subiront les effets de notre stupidité. Les inondations causé par le changement de climat se passent chez nous, en Europe. C'est pour demain et ne pas dans des pays lointains.
Il y a une chance. Pour cela il faut abolir cette idéologie desastreuse de la croissance, reduire toutes les vitesses à la vitesse de marche et vélo et relocaliser les économies.
Ce n’est pas avec des jolis mots gentils que l’on peut montrer aux gens que la situation est plus que grave .Il ne faut surtout pas en parler aux enfants .Il faut ‘bagatelliser’ la situation pour qu’ils ne réagissent surtout pas .Les enfants n’apprendront que vraiment à réagir si les adultes donnent l’exemple .Nous devront leurs demander pardon pour tout le mal que nous infligeons à la terre qui sera la leur . Et changer notre manière de vivre .Les adultes ne s’occupent que de leur petite vie et ne voient plus le vrai bonheur, peut-être par ignorance .Il faut en premier lieu aimer la terre et la nature et pas uniquement l’humain en dépit de la terre. Un livre comme celui de Yves Paccalet n’est pas exagéré si l’on veut vraiment espérer qu’un miracle se produise in extremis .La vie c’est la terre tout entière .Pour sauver l’homme il faut sauver la nature .Aimer la nature même si elle nous inflige des tas d’emmerdes (inondations ,sècheresse ,tornades…) Il faut la prendre au sérieux en l’aidant de toutes nos forces .Elle a très dure à supporter tout ce que l’humain lui inflige .
Et j’espère de tout cœur que le miracle ce produit
Lorsque je lis des commentaires du style de Vincent Cheynet je comprend encore mieux la pertinence des propos de Yves Paccalet.
L'homme ne veut décidément pas voir une réalité objective et pourtant chiffrable par n'importe quel écolier maitrisant quelque peu sa calculette. Je suis de la même génération que Y Paccalet et bien que n'appartenant à aucun mouvement écologiste j'avais rédigé un mémoire il y a prés de 40 ans sur l'impasse de notre civilisation industrielle et marchande... ce qui ne m'a pas valu une trés bonne note d'ailleurs. Le thème était encore plus à l'encontre de l'hypnose générale . Une civilisation bâtit sur le principe absurde de la croissance infinie des biens matériels à partir de ressources en quantités finies et l'empoisonnement associé de la terre , les mers et l'air..
Comment nombres d'humains à l'instar de V cheynet peuvent ils encore aujourd'hui refuser une telle évidence?
Il faut pourtant peu de chose pour être heureux. Contempler le spectacle d'une nature intacte et tenter de prendre par la même occasion conscience de notre réalité humaine n'a pas de prix. Notre bazar de produits inutiles peut facilement être réduit à l'utile. Les pertes cumulées au niveau de la vie et de la nature ont comme prix notre propre existence à terme.
Comment pouvoir encore disserter pour s'opposer à cette réalité objective?
Bravo encore à Yves Paccalet pour cette description sans concession du réel qui dérange forcément. Le changement a toujours fait peur. Il a malheureusement raison de pousser ce cri de colère et de désespoir que je partage avec un certain nombre d'individus. Un nombre croissant d'ailleurs heureusement. Cependant la masse "d'éveillés" est encore faible. J'entends par éveillés ceux pour qui la qualité de l'existence n'est pas conditionnée par une somme de produits même s'ils vivent avec comme moi aujourd'hui. Ceux qui émergent de leur rêve de puissance et d'avoir comme dit YP.
C'est à dire tous ceux qui sont prêt à s'adapter à un réel changement qui les touche eux .. et non pas seulement les autres.!
Jean-michel
Je tire ma révérence a Yves Paccalet pour avoir su faire un état des lieux, objectif, de notre planete qui supporte deja tres lourdement le poids de 6 milliards d'individus, dont certains, n'ont comme autre objectifs que la destruction sauvage. Pourquoi vouloir détruire aussi sauvagement.L'homme contemporain est pire que l'homme de cro magnon ou de Néanderthal. Le constat se veut accablant mais tres objectif. La terre finira dans tres peu de temps à reprendre ses droits, le plus naturellement possible. Et c'est chose souhaitable car le genre humain ne sait pas vivre en harmonie avec les equilibres naturels. Il n'a donc pas sa place dans ce monde deja tres abimé. Il me tarde vraiment que notre planete soit lavée de l'espèce humaine pour qu'elle puisse de nouveau reprendre son cycle normal.Je crie haut et fort, l'humanité va disparaitre et bon debarras.......
un grand bravo à yves paccalet pour cet ouvrage magistral. quant au commentaire du sieur vincent cheynet, il est à mourir de rire (puisqu'il faut bien mourir de quelque chose) !
Plusieurs choses. En réalité, les points de vues d'Yves Paccalet et de Vincent Cheynet sont défendables autant l'un que l'autre. Ont ne peut pas, je pense, se permettre de les accabler là où ils donnent juste le ton de leur sentiments, un peu comme si ils exprimaient comment ils ressentent leurs présences au Monde. Tout le monde à la sienne. Alors oui, ça fait mal au cul d'entendre qu'on est mal barré, et peut être plaisir aussi de savoir qu'on est pas totalement "mauvais" même si, sans doutes, responsable. Alors que faire? Bah simplement vivre en satisfaisant les besoins d'aujourd'hui tout en répondant aux exigences qui sont susceptibles de forger notre avenir? mouais, j'ai l'intime conviction que l'humanité est comme un gosse sur un vélo et que tant qu'il se sera pas cassé la geule et écorché vif un genoux, il continuera à faire le con. Cela ne veut pas dire qu'il est totalement incapable, inconscient et inapte à mouvoir sa carcasse sans trop de dommages. Un enfant s'en sort pas trop mal en fin de compte si l'on considère sa fragilité. L'humain à quand même la tête dure et là où on s'inquiète de sa disparition, on ferait mieux, je crois de s'inquiéter de tout ces gens qui vont souffir parcequ'il y aura des guerres, des famines, des catastrophe, l'humanité ne disparaitra peut etre pas mais l'addition risque d'être salé pour un nombre copnsidérable d'humain. Et c'est ça au fond qui fais chier tout le monde, c'est qu'à l'heure où les droits de l'homme tendent à se faire respecter, dans nos pays "riches", nous les bafouons de la plus belle des manières en nous promettant un futur de non droit où tout le monde se fritera pour un verre de flotte. Et si l'humanité disparaît, pourquoi pas, je vois pas ce que ça a d'extraordinaire, toutes les autres espèces disparaissent, alors nous sommes des êtres "supèrieurs" blablabla...ça, on les seul à le penser, on s'auto congratule de notre connerie. Mais il ne faut pas non plus faire la guerre à notre moral, ça ne serait pas nous rendre service, là où nous avons besoin VRAIMENT besoin du côté "extraordinaire" de la condition d'Homme pour NOUS sortir de ce pétrin.
Reste à savoir si l'homme est un animal comme un autre avec son lot de besoins et si le reste autour ne constitue que du sucre, ou une véritable marque de "conscince"
mon dieu que je partage le point de vue de cet auteur,si on me demande quel est mon plus grand rêve/souhait ca a toujours était celui ci:que l'humanité disparaisse et vite,je n'ai jamais compris le sens de tout ce cirque que l'on mene en se disant que c'est nous l'espece la plus intelligente donc que la terre et tout ce qu'il y a dessus nous appartient(animaux,vegetaux,air,eau,terre etc)que l'on a le droit d'en faire ce que l'on veut pour notre bonheur/survie a nous éspèce plus que detestable...bref j'attend ca avec un grand plaisir!!!
Je n'ai pas lu l'ouvrage incriminé, mais juste les critiques et commentaires. Déjà dans l'Antiquité classique, on exécutait les porteurs de mauvaises nouvelles ! Je ne suis pas surpris de l'exécution en règle d'Yves Paccalet par Vincent Chenet ! Personne n'accepte volontiers de se faire mettre le nez dans son caca ! Il est probablement "trop tard", mais ce n'est pas une raison pour désespérer et ne rien faire.
Je pense aussi, comme un des commentateurs, que l'égoïsme humain et l'individualisme ne feront qu'empirer au fur et à mesure qu'approchera l'apocalypse énergétique et économique. On le voit déjà dans notre société française, de plus en plus repliée sur elle-même et égoïste alors qu'augmente la misère autour de nous... Chacun pour soi, et dieu (lequel ?) pour tous ! Je repense à la trilogie des films "Mad Max" et à leur lutte impitoyable pour l'essence. A l'heure actuelle, on voit toujours autant de grosses berlines et de 4x4 sur les routes, conduits par des gens pour qui le prix du carburant n'est pas un problème, et à côté de çà, autour de moi dans ma région pauvre des confins de la Meurthe-et-Moselle et des Vosges, de plus en plus de gens qui ont du mal à mettre de l'essence dans leur vieille voiture pour aller faire leurs courses chez Aldi et Lidl, ou pour aller au boulot à 40 km quand ils ont la chance d'en avoir un...
Henry Lepape (54)
Je cite ecolopop :
"depuis 30 ans, ce qu’ont dit les écolos s’est vérifié, toutes les catastrophes prédite depuis 30 ans sont en train de se produire."
Alors voyons voir ce que les écolos nous prédisaient dans les années 1970 :
George Wald, biologiste à Harvard, affirmait : "La civilisation disparaîtra d'ici quinze ou trente ans si l'on ne prend pas immédiatement des mesures pour faire face aux problèmes qui se posent à l'humanité."
Le biologiste Paul Ehrlich, de l'université Stanford : "Le taux de mortalité progressera jusqu'à ce qu'au moins 100 à 200 millions de gens meurent de faim chaque année au cours de la prochaine décennie."
En janvier 1970, Life écrivait : "Les scientifiques disposent de preuves solides fondées sur l'expérience et la théorie étayant [...] les prévisions suivantes : dans une décennie, la pollution atmosphérique contraindra les citadins à porter des masques à gaz [...]. En 1985, la pollution atmosphérique aura réduit de moitié la quantité de lumière solaire atteignant la Terre
Dans son discours au Swarthmore College, Kenneth Watt : "Cela fait une vingtaine d'années que la planète est en train de se refroidir considérablement. Si la tendance actuelle se poursuit, la température moyenne du globe aura perdu quelque 4 degrés en 1990, et 11 en 2000. C'est environ deux fois plus qu'il n'en faudrait pour nous faire entrer dans une ère glaciaire."
Effectivement, toutes les catastrophes prédites par les écolos se sont produites!!!
Si vous en voulez d'autres :
http://news.monblogue.branchez-vous.com/2002/10/14
1) il reste en core de la place et de l espace à conquérir :
sibérie, groenland et pôle sud sans compter de nombreux autres espaces pour vivre alors nous avons encore un peu de temps avec un cataclysme !
De toute amnière si cataclysme il y a il ne touchera certainement pas 100 % de la population mondiale, il y en aura toujours une partie d'épargnée et çà recommencera !
2) Pour ceux qui trouve qu'il ya trop de monde, ils peuvent montrer l'exemple et prendre les devants cela fera toujours moins de monde !
3) Enfin pour les autres comment pouvez-vous être bouché face à l'évidence ! Bien sûr que la population mondiale et excessive et galopante et j'aimerais bien savoir pourquoi les projections de la population s'arreteront à 10 millliards ?
Est ce que parce qu'à partir de 8 milliars, les couilles disparaissent automatiquement ?
C'est surement ce secret qui permet à Vincent Cheynet d'affirmer sa certitude face à Yves Paccalet et de le traiter de Nazi ( çà promet d'ailleurs si il se reproduit ) . Lui sait parce qu il n'a qu'une couille que bientot, les nouveaux né n en n auront plus. Il est en avance sur notre génération. Mais la tostérone ou plutôt son éducation pleine d'égard et de tolérance l'autorise lui à certaine comparaison
Mr Cheynet,
Je partage vos idées sur la décroissance (pour les pays riches) et sur la nécessité de remodeler complètement notre société occidentale si l'on veut garder une chance de retrouver un environnement naturel et social d'une certaine qualité.
Mais là où je ne vous suis pas du tout, c'est dans votre critique du livre de Mr Paccalet !
Il ne fait qu'exprimer une opinion qui est la sienne. A chacun de la partager ou non....
Ne voyez-vous pas que nos sociétés occidentales lui donnent raison jour après jour ?
Pensez-vous, quand on voit les réactions des gens généralement, dès que l'on parle de modifier quoi que ce soit dans notre mode de vie, que tout-à-coup, les gens vont changer d'attitude à 180° ?
J'aimerais que cela soit mais je suis plutôt de l'avis d'Yves Paccalet pour penser qu'au contraire, au lieu de partager et mieux répartir les ressources disponibles dans le monde, il y aura plutôt des guerres sanglantes pour s'attribuer de force les ressources restantes, on peut déjà en pressentir les prémices depuis quelques années et cela ne va pas aller en s'améliorant.
Alors oui, faisons tout ce que nous pouvons avec ceux qui sont volontaires pour le faire mais ne nous berçons pas d'illusions sur cette humanité !
Rudy Lurquin
La nature n'a pas a supporter la totale inconscience d'une bonne partie de l'humanité, elle a été exploitée jusqu'à la lie par les hommes et ça continue. Cela ne peut pas rester sans conséquences et la nature va vraiment se fâcher, et l'humanité pourra toujours pleurer toutes les larmes de son corps, cela n'y changera rien. Il faut que les hommes s'interrogent une fois pour toutes sur leur façon systématique de détruire leur terre mère la nature. Le fonctionnement des sociétés modernes est totalement aliéné et aliénant et ne fait que rendre les choses encore pire que jamais. Le manque de conscience sur tout les plans, voilà tout le problème. Merci
Monsieur Paccalet est un seigneur de l'intelligence.La surpopulation est un crime ,et un naufrage de la planéte